Toulouse – France Entreprise 2012

L’équipe d’Orange termine 7eme des France Entreprise 2012.

Sur la photo : James, Christophe, Jérôme et Fabien.

Voici un petit résumé du week-end détaillé par la plume de Jérôme :

Jeudi 13h, top départ pour quelques heures de route jusqu’à Toulouse.

Un stop à Nantes pour récupérer Christophe, notre n°1, un autre pour changer de pilote du côté de Bordeaux et nous arrivons au club vers 20h, juste à temps pour l’apéro.

Nous sommes accueillis à bras ouverts, y compris Christophe et James, bien qu’ils soient déjà venus jouer ici !!!
Les tauliers ont l’air super sympas, les courts très biens et la piscine on ne peut plus accueillante, ce qui nous réconforte après les 7 heures de route sous le soleil.

Première urgence : trouver une adresse où aller manger. Stéphane (l’un des tenanciers) nous indique le Ribouldingue, à Blagnac. Excellente pioche, avec des menus au rapport qualité-prix imbattable.

On s’enquiert en même temps du tableau : bonne nouvelle, nous sommes tête de série n°3, ce qui nous dispense du 1er tour.
En revanche, avec tous les joueurs qui valent bien mieux que leur classement dans ce tableau (je découvre un peu la corpo), nous nous retrouvons avec un tirage pas évident.

La 1ère rencontre nous voit en effet opposés en 1/8ème de finale aux Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), équipe sérieuse et solide, avec notamment un jeune n°1 (Kevin Fuchs), largement sous-classé en 3A. Il remporte d’ailleurs sa rencontre face à Christophe, 3/1. Christophe (2B, faut-il le rappeler) n’a pas pu empêcher Kevin de développer son jeu d’attaque (qui nous a rentré notamment quelques shots parmi les plus beaux du tournoi). Avec deux jeux perdus 13/11, ça n’est toutefois pas passé loin. Quoiqu’il en soit, notre meilleur atout qui perd son 1er match, il faut bien avouer que ce n’était pas vraiment prévu au programme…
Auparavant, j’avais battu Alexandre, leur n°3, dans une rencontre très sympa, marqué par un excellent état d’esprit.
Nous voilà donc à 1/1 et James a alors un peu la pression au moment de jouer Claude Lorentz, dans le match décisif des n°2.
Circonstance défavorable : James est « patraque » depuis la nuit précédente et n’a donc quasiment rien avalé depuis le début de la journée.
Match très tendu, avec beaucoup de demandes de décisions, justifiées notamment par quelques zones de frictions pour l’accès à la balle sur le devant du court, mais aussi et surtout par la fatigue accentuée par les plus de 30° qui règnent dehors (et donc dans les 220° sur le court).
Match pas évident à arbitrer, donc.
James réussit quand même à resserrer son jeu au bon moment et l’emporte 3/1.
La balle de match résume bien l’ambiance qui régnait : no let pour DNA, suite à une nouvelle demande de décision alors que la balle me semblait largement jouable et que j’avais prévenu les 2 joueurs que je ne donnerai plus de let si la balle était jouable, ni de stroke si l’effort pour accéder à la balle n’était pas suffisamment marqué.
Sincèrement, j’étais le premier désolé que ça se termine comme ça, mais c’est la décision qui me semblait justifiée.
Précisons toutefois qu’il y avait alors 10/4 et donc 6 balles de match pour James. Je doute que cette seule décision ait changé l’issue du match…
Mais j’avoue qu’on était un peu déçu que la rencontre s’achève de cette manière.
Heureusement, tout est rentré dans l’ordre entre les 2 équipes quelques minutes plus tard, autour d’une bonne bière.
A noter que les gars de DNA avaient eu la très bonne idée de venir avec quelques goodies (t-shirts, casquettes, stylos) à distribuer à chacun de leurs adversaires.
Mais nous non plus n’étions pas venus les mains vides, puisque les arbitres qui le souhaitaient ont pu tester à l’occasion de ce championnat la formidable application « Squash Open » pour iPhone, développé par Fabien ! (elle ne permet pas encore de décider les let/no let et stroke….)

Nous passons donc ce 1er tour piège, mais en laissant pas mal d’influx nerveux sur le court.
Pour nous remettre de nos émotions, vu la chaleur qui régnait à Toulouse ce jour-là et James ayant retrouvé le contrôle de son sphincter, nous décidons d’aller le soir tester l’adresse du resto qui nous avait été donnée par Philippe et d’y déguster leur fameux… cassoulet !
Peur de rien, en somme.
Notre sens de la diététique nous interdit toutefois d’enchaîner sur les profiteroles…
Un moment très agréable, en tout cas, que ce repas en terrasse par une soirée estivale.

Retour au club samedi matin, pour jouer Astrium en 1/4 de finale.
Pas facile là non plus, avec une équipe très homogène face à nous (classements 3A, 3C, 3C).
Je commence par perdre nettement mon match, contre Olivier Lafuente, un gros cogneur, costaud et vif sur l’avant du court.
Pas le profil de joueur idéal pour moi, qui suis plus à l’aise face à des jeux plus léchés et moins rapides.
Mais bon, faut bien reconnaître que je passe un peu à côté de mon match, sur ce coup-là…
Christophe tient ensuite son rang face à Jean Lemire (champion de France + de 50 l’année dernière, quand même).
Christophe joue très sérieusement et mène donc 1/0 et 10/7 lorsque son adversaire s’effondre en fond de court, touché par un gros lumbago. Jean tente de continuer à jouer, mais la douleur est trop vive. Il doit abandonner à la fin du 2ème jeu et laisser la victoire à notre n°1.
C’est donc match décisif, une nouvelle fois, pour James, face à Xavier Auberger.
Xavier est un joueur à la gestuelle très originale, mais qui ramène à peu près 18 fois plus de balles que la moyenne des joueurs de son classement.
James s’attend donc à un match marathon.
Le 1er jeu est très accroché, mais malheureusement (pour nous), c’est Xavier qui l’emporte.
James perd également le deuxième, avant de se reprendre et de gagner le 3ème.
Mais la fatigue commence à s’accumuler et James ne réussit pas à conclure les points. Son marathonien d’adversaire réussit finalement à le pousser à la faute.
Défaite 3/1 et nous sortons du tableau principal, pour jouer les places 5 à 8. Astrium sera ensuite trop handicapé par la blessure de leur numéro 1 pour envisager le podium.

Pour le match suivant, face à la Française des Jeux, nous décidons de faire tourner l’effectif et de laisser James se reposer, puisque c’est lui qui a eu les matchs les plus accrochés.
Fabien entre alors en scène, je passe en n°2 et Christophe reste en n°1.
Gros morceau, dans la lignée de la rencontre de l’année dernière contre cette équipe, qui avait été très disputée.
Fabien débute, mais il a du mal à suivre le rythme de son adversaire (en outre, sa blessure récente au mollet se réveille prématurément).
Nous nous retrouvons donc menés 1/0.
Christophe affronte ensuite Daniel Bandiera, un joueur qui vaut sans doute mieux que son classement 3A.
Christophe, qui a pourtant les armes pour gagner ce match, ne parvient pas véritablement à poser son jeu. Il perd 3/0 et la messe est donc dite lorsque j’entre sur le court pour jouer Joël Montels (3B).
Match très sympa, qui me réconcilie avec le jeu, après ma piètre performance du matin.
3 fois 11/9 pour Joël, mais beaucoup de plaisir pris sur le court.
Seconde défaite, donc et nous nous jouerons le dernier match dimanche pour les places 7-8.

Entretemps, soirée organisée au club.
Bonne bouffe, grosse ambiance, où l’on a pu notamment découvrir le magnifique organe de Laurent M…
Les gars de FDJ nous avaient trouvé tellement sympas de les avoir laissé gagner qu’ils ont tenu à tout prix à s’asseoir avec nous. Et du coup, on a passé une super soirée !
Ce fut également l’occasion d’admirer le rythme chaloupé de Fabien sur la piste de dance (l’avait plus mal au mollet à ce moment-là, le lascard… sans doute l’effet de la bière comme tranquillisant ?).

Dernier match dimanche matin aux aurores (10h45 en l’occurrence), contre BNP Paribas.
Et retour de James dans l’équipe.
Je démarre contre Ian Chadwick (4C).
Je constate qu’il est meilleur en coup droit qu’en revers (étonnant, non ?) et j’adopte donc une tactique ultra-évoluée, qui consiste à matraquer son côté droit (Ian est gaucher).
Et ça marche pas mal, puisque je l’emporte 3/0.
Christophe enchaîne face à Gilles Schoch (3D).
Match sans problème pour Christophe, mais avec de beaux échanges, son adversaire ne lâchant rien.
James clôt les débats, contre Yann Derouet (4C).
Il oublie de conclure dans le 1er jeu… et le perd.
Puis se reprend, accélère son jeu et remporte les 3 suivants.

Bilan des opérations : 7ème.
On n’aurait sans doute pu espérer un peu mieux, mais ce n’est pas non plus l’arnaque du siècle.
On s’attachera à faire mieux l’année prochaine.

Pour le reste du palmarès, on notera que le Crédit Agricole a remporté à la surprise générale (!) son 4ème titre d’affilée, en battant Air France Roissy en finale.
Safran complète le podium, devant Astrium.
Et c’est Airbus Central Entity qui remporte le plateau 9-16, en battant DNA en finale.

En ce qui me concerne, c’étaient mes premiers France corpo (et mes premiers France tout court, d’ailleurs).
Fatiguant (la quinzaine d’heures de route A/R, les matchs par une chaleur étouffante, le cassoulet…), mais l’ambiance a vraiment été super : pas de prise de tête, chacune des équipes vient pour s’amuser et se faire plaisir en jouant au squash, on découvre de nouveaux joueurs qu’on ne croise pas dans les opens ou en championnat fédéral par ici, etc.
Bon, on est un peu déçus de pas avoir passé les quarts, mais on se rattrapera l’année prochaine !

Et pour conclure, un très gros remerciement aux gars et filles du club (Christophe, Stéphane & Co), dont l’accueil, le professionnalisme, la gentillesse ont été énormes pendant tout le WE !!!