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Médaille de bronze au championnat de france entreprise 2021

Après 2 titres de champion de France consécutifs, l’AS Orange se déplaçait, du 30 octobre au 1er novembre, pour disputer l’édition 2021 du championnat de France entreprises de squash, à Antibes.

En raison de l’absence de Baptiste, notre jeune n°1 (parti disputer les finales du championnat de France jeunes, en catégorie moins de 19 ans), la compo était Christophe en n°1, Eric en n°3 et moi en n°2. Evidemment, sans notre fer de lance, l’ambition était revue à la baisse par rapport à l’année dernière et nous partions avec un vague objectif de décrocher une place dans les 5 premiers, sur un total de 23 équipes (bel effort de la ligue PACA, organisatrice de l’évènement).

Après une journée pour découvrir le superbe arrière-pays niçois et passer au club pour l’enregistrement des équipes, nous démarrons la compétition samedi après-midi face à l’équipe d’IBM. Pour l’occasion, un collègue d’OBS Sophia est même venu nous encourager ! Certains disent que le squash est un sport qui est trop exigeant physiquement et donc potentiellement dangereux pour la santé. Hé bien cette 1ère rencontre était là pour les détromper, puisque 2 de nos adversaires affichent respectivement 69 et 76 ans au compteur !! De beaux restes sur le plan technique, mais nous remportons assez tranquillement les 3 matchs.

Rencontre IBM / AS Orange Cesson . (pour savoir qui a joué contre qui, sur la photo ci-dessous, c’est facile : nous sommes tous les 3 à la droite de notre adversaire)

Le 2ème jour nous voit opposée une équipe un peu plus juvénile en quart de finale : UEM Sport, venant de Lorraine. Leur compo est très homogène, avec deux joueurs classés 3D et un 4A.

Je démarre face à leur n°2, Christian. Nous sommes tous deux classés 3D, mais ça ne se voit pas vraiment lors du 1er jeu… que je perds 11/2. Un échauffement trop léger fait que je ne suis pas du tout rentré dans mon match pour l’instant.

Heureusement, mon diesel se met en route et les jeux suivants sont plus équilibrés.

Je gagne finalement 3/1 et, malgré ce couac du début de partie, j’estime avoir fait une partie sérieuse.

La rencontre est donc bien lancée pour nous et, comme très souvent, Chris confirme en nous qualifiant pour les demi-finales (victoire 3/0, face à un adversaire combatif, mais moins à l’aise techniquement).

Eric n’a plus qu’à conclure, avec une petite perf à 4A au passage.

Rencontre UEM / AS Orange Cesson. (là encore, on s’est bien rangés comme il faut, en se mettant à chaque fois à la droite de notre adversaire – c’était pourtant pas calculé !)

Nous terminons juste à l’heure pour regarder le match de Baptiste, en finale du championnat de France U19.

Il est opposé à Brice Nicolas, son partenaire d’entraînement au pôle espoirs d’Aix-en-Provence. J’avais vu ce dernier jouer à Nantes il y a quelques semaines et je l’avais trouvé très impressionnant. Une parfaite maîtrise technique (comme d’hab, pour les joueurs qui ont débuté très tôt et avec des coachs compétents), un physique monstrueux (comme d’hab, pour les joueurs de cet âge-là et qui s’entraînent aussi régulièrement) et surtout, un style de jeu très agressif, qui met constamment la pression sur son adversaire en jouant la balle très rapidement.

Mais j’avais aussi vu jouer Baptiste à cette même occasion et je l’avais également trouvé excellent.

Leur finale promet donc un beau spectacle.

Et malheureusement, Baptiste semble avoir du mal à rentrer dans son match. Il fait 5 fautes directes et perd le jeu… par 5 points d’écart. Le 2ème jeu est un peu similaire et se termine sur le même score. On a l’impression que Baptiste est timoré, qu’il n’ose pas prendre le jeu à son compte, même lorsqu’il a de (rares) occasions d’attaquer. Le 3ème jeu est un peu plus serré, mais là encore, son adversaire prend le dessus. 3/0, la messe est dite et on est quand même un peu triste pour le Gamin. Il nous avouera plus tard qu’en fait, Brice était tout simplement plus fort que lui et qu’il avait tout essayé, mais que le rythme que son adversaire imposait était trop élevé.

Il sera intéressant de suivre leurs prochaines confrontations, car nul doute que Baptiste va tirer des enseignements de cette défaite pour continuer à travailler et à progresser.

Quelques heures plus tard, c’est pour nous le moment de jouer notre demi-finale, face à l’équipe Safran So Squash, comme l’année dernière au même stade de la compétition.

Il s’agit d’une équipe francilienne (Vélizy), composée de joueurs travaillant dans la branche transports de Safran.

Là encore, c’est moi qui débute la rencontre face à leur n°2, Jean-Guillaume, un solide gaillard à la frappe de balle puissante, classé 3C. Connaissant les 2 autres membres de leur équipe, je sais que notre match sera très probablement décisif pour la qualification.

Le 1er jeu est disputé, mais je le gagne (11/7). Les 2 suivants sont à l’avantage de mon adversaire, qui joue avec précision en trouvant de belles longueurs côté droit, aidé il est vrai par mes mauvais choix tactiques qui lui ouvrent le court (trop de doubles murs… TROP DE DOUBLES MURS !!!!).

Je reviens sur un schéma tactique plus cohérent et remporte le 4ème jeu.

On entame donc le 5ème jeu et, pour une raison inconnue, si ce n’est mon incapacité chronique à rester concentré sur un schéma de jeu bien défini, je recommence à jouer trop vite devant, avec des balles peu dangereuses qui plus est, sur lesquelles mon adversaire peut prendre le jeu à son compte. Il conclut ce jeu décisif 11/6 et, comme par hasard, je n’ai alors aucun mal à retrouver toute ma lucidité pour comprendre que j’ai donné le bâton bien comme il faut pour me faire battre. Il me faudra plusieurs longues minutes tout seul dans mon coin pour évacuer un peu de ma frustration.

Pendant ce temps, Chris est rentré sur le court, pour affronter Alexandre Breton, un adversaire qu’il connaît déjà, pour l’avoir croisé notamment au championnat de France vétérans. Normalement, il y a de la marge, mais le match est tout de même serré, Alexandre se défendant bien, remportant un jeu et étant même tout près d’emmener notre maestro au 5ème.

Mais victoire 3/1 quand même et c’est donc Eric qui joue pour la qualification en finale, face à Nicolas Nguyen.

Son adversaire est 600 places devant lui au classement national, mais on sait qu’Eric vaut mieux que son classement et donc on y croit.

Les échanges sont disputés, le score est serré, Eric donne tout ce qu’il a… mais c’est tout de même Safran qui l’emporte et se qualifie en finale.

Rencontre Safran / AS Orange Cesson. (pour savoir qui est qui chez Safran, sur la photo ci-dessous, c’est tout aussi facile : on s’est encore mis tous les 3 à la droite de notre adversaire – trop fort !
Au passage, on dirait bien que le squash n’est pas très bon pour la pousse des cheveux…)

Evidemment, on est déçu (c’est que, la victoire, on y prend goût).

Certes, on s’en doutait avant même d’arriver à Antibes, mais c’est maintenant qu’on sait pour de bon qu’on ne conservera pas notre titre de champion de France.

Cela dit, il reste une médaille de bronze à aller chercher le lendemain, contre nos vieilles connaissances de la FDJ.

La soirée au club est sympa comme tout (très bien organisée, bonne bouffe et bonne ambiance ; immense bravo d’ailleurs aux salariés du club et aux bénévoles de l’asso). Il paraît que ça s’est terminé vers 4h du mat’ mais sans nous, qui sommes rentrés à l’hôtel plus tôt que ça, mais bien repus quand même…

Nous revoilà donc frais (hum…) et dispos le lundi matin pour attaquer la rencontre face à la Française des Jeux.

On les connaît bien, pour les avoir souvent croisés, aux championnats de France et aux Jeux Européens. On s’apprécie et nos matchs ont toujours été serrés par le passé. Mais on se sent solides et prêts pour les jouer.

C’est Eric qui ouvre le bal, contre Olivier Kaluza. La tactique est claire : ne pas laisser son adversaire prendre ses marques, car on sait qu’il peut placer des frappes puissantes et précises, en coup droit notamment. Mais notre n°3 est très bien dans son match. Il met du rythme, fatigue son adversaire, mais sans prendre de risque. Et ça paye : 3/0. Nous voilà à un match de la médaille.

Christophe joue ensuite contre Daniel Bandiera. Un air de déjà vu, et cette fois-ci encore, Chris ne laisse aucune chance à son adversaire. 3/0 là aussi et la médaille est dans la poche !

Il me revient l’honneur de conclure notre tournoi, avec un match contre Joël Montels, que je connais bien aussi, mais que je n’ai eu l’occasion de jouer qu’une seule fois, il y a 6 ans à Toulouse. A l’époque, Joël était au-dessus et il m’avait battu assez facilement. Mais j’ai progressé depuis et, même s’il est toujours devant au classement (3C vs. 3D), je sais que je peux le battre. Le 1er jeu est à sens unique. 11/2 pour moi, avec un Joël pas dedans du tout. Il se réveille dans le 2ème jeu et l’emporte 12/10, avec un beau raté de ma part à 10 partout sur une balle que je mets dans la tôle alors que le court était grand ouvert… Je reprends le dessus dans le 3ème (11/6). Le suivant est plus accroché, Joël mène au score, puis je grapille pour revenir à 9 partout et je finis par 2 doubles-murs inversés (le genre de truc de vieux qu’on ne montre surtout pas dans les écoles de squash). 11/9 et une petite perf pour moi.

Rencontre Française Des Jeux / AS Orange Cesson
(mais dîtes-moi, c’est incroyable : il y a encore une majorité de chauves dans ces 2 équipes… un beau sujet d’étude pour les spécialistes du lien entre sport et calvitie)

Finalement, le sentiment par rapport à cette compétition est un peu contrasté : même si on perd notre titre, on est contents de rajouter une breloque à la collection, mais on a quand même quelques regrets d’être passés tout près de la finale.

En tout cas, on donne RDV à tout ce petit monde en juin prochain pour aller reconquérir le titre de champion de France à Nancy et revoir l’Europe à Arnhem !

Bien entendu, tout ceci ne serait pas possible sans le soutien de l’AS Orange et de ses partenaires, ainsi que de la Ligue de Bretagne et du Comité Départemental 35 de squash. Mille mercis à eux, une fois encore.

Les médaillés de bronze : Jérôme, Chris et Eric.

Article rédigé par Jérôme.

CHAMPION DE FRANCE !!! (bis)

Les champins de France 2020 : Eric, Baptiste, Christophe et Jérôme

Avec toutes ces histoires de Covid-19, on a bien cru que les championnats de France de squash entreprises par équipes n’auraient jamais lieu cette année…

On avait pourtant un titre à défendre et le conserver 2 ans dans ces conditions, ça ne nous allait pas vraiment.

Mais voilà, confinement oblige, cette édition, initialement programmée à Royan en juin, avait dû être ajournée.

La Fédé avait ensuite lancé mi-avril un sondage auprès des équipes qualifiées pour savoir si la date du 11 au 13/09 pouvait coller, mais fin juin, nous recevions un message laconique indiquant que le championnat était annulé car seules 16 équipes avaient confirmé leur inscription.

En tant que capitaine bien motivé, j’envoyais donc un mail à la Fédé leur faisant part de ma surprise que le championnat ne puisse pas se tenir quand même.

Je n’ai pas dû être le seul à monter au créneau, car quelques heures plus tard, la Fédé confirmait finalement les dates du 11 au 13/09, avec les 16 équipes ayant confirmé leur inscription.

Nous pouvions alors valider la composition de l’équipe : cette année, c’est à 4 joueurs que nous nous déplacions, avec Eric venant renforcer notre équipe. Ceci afin notamment de récompenser son investissement tout au long de l’année dans le championnat corpo, avec pas moins de 5 rencontres disputées sur 6 possibles et 100% de victoires !

Pour le reste, pas de changement, avec Baptiste en n°1, Chris en 2 et moi en 3.

1er jour

Avec 16 équipes, la compétition était un peu resserrée par rapport aux années précédentes. Nous nous retrouvions tête de série n°2, comme prévu, derrière nos rivaux habituels du Crédit Agricole Lorraine, mais avec cette saison tronquée, nous savions que les classements n’étaient pas très significatifs. Pour Baptiste notamment, qui avait été handicapé par une petite blessure en début d’année, à un moment clé de la demi-saison (ce qui l’avait empêché de participer au championnat de France Elite, où il aurait sans nul doute engrangé des points).

Bref, nous étions plutôt sereins, malgré le manque de repère dû au contexte des derniers mois.

La 1ère rencontre nous opposait à l’équipe Aerosquash 06. En fait, l’un des multiples formations de la galaxie Airbus. Celle-ci était composée d’Olivier Brize, Gilles Pommatau et Philippe Charbonnel.

Pour cette entrée en matière, je décidais d’aligner Eric en n°3, avec Baptiste et Chris.

Combinaison gagnante, puisque nous remportons la rencontre 3 à 0, sans véritable souci.

Comme l’année dernière, nous logions avec les Garçons Bouchers, l’autre équipe bretonne participant à ce championnat de France et qui se présentait avec Arnaud Oudinet et son fils Nathan, épaulés par l’inénarrable Jack Blondie. Nous avions trouvé une belle et grande maison pour nous loger tous les sept et la 1ère soirée fut plus qu’agréable, autour d’un BBQ dans le jardin.

Rencontre contre Aerosquash 06

2ème jour

Après une baignade en mer au petit matin, nous filons vers le club pour notre quart de finale face à l’équipe MinArm.

Inconnue au bataillon, celle-ci rassemble pourtant des membres du Ministère des Armées.

C’est leur 1ère participation au championnat de France, mais notre réseau de renseignement nous a déjà fourni quelques tuyaux sur leur numéro 1. Un certain Jean-Christophe Cornu, déjà connu des certains services amis (dont nous tairons ici le nom par respect du secret des sources) et qui vaut bien son classement 2C, semble-t-il.

Mais cela ne suffit pas pour inquiéter Baptiste.

Moi qui ne l’ai pas vu jouer en compétition depuis l’été 2019, je peux alors constater que notre jeune champion a encore sacrément progressé ! Il dégage sur le court une aisance technique et physique impressionnante. Serein et précis, il semble avoir gagné en patience, mais n’hésite pas non plus à tenter (et la plupart du temps à réussir) des coups gagnants quand l’opportunité se présente. Bref, il gagne encore assez facilement son match, même si le niveau s’est élevé sur cette 2ème rencontre.

Eric, toujours aligné en n°3 mais qui joue le 2ème match de la rencontre, a sans doute la partie la plus serrée. Son adversaire, Charles Gaudiard, s’est certes mis au squash sur le tard, mais c’est un ancien sportif de haut-niveau (en rugby, il y a quelques années de cela). Grosse puissance physique, donc, et une approche du jeu que j’ai trouvée intelligente : malgré quelques lacunes techniques, il réussit à gêner Eric en variant bien ses longueurs et en le faisant courir. Il fait déjà très chaud sur les courts et notre n°3 a du mal à reprendre son souffle. Il remonte néanmoins 2 jeux de retard, mais échoue malheureusement de peu dans le 5ème.

Pour autant, je ne suis guère inquiet, car je sais que Chris est bien rentré dans son tournoi. Du reste, il ne fait pas de détails et s’impose 3/0 face à Michael Moreau, nous qualifiant ainsi pour les demi-finales.

Au même moment, se joue le quart de finale entre les Garçons Bouchers et l’équipe Safran So Squash. Grosse bataille. Nathan commence en perfant à 2D, 12/10 au 5ème jeu, après avoir sauvé plusieurs balles de match (et avec en bonus une petite polémique sur l’arbitrage dans les derniers points) ; puis Kevin perd son match et Arnaud joue donc pour une place dans le dernier carré. Face à lui, Nicolas Zevako, un solide 3B, pas impressionnant techniquement, mais avec un physique monstrueux. Le genre de gars qui renvoie tout et vous oblige à jouer toujours une fois de plus la balle pour enfin gagner le point. Tout ça emmène nos 2 joueurs au 5ème jeu, comme de bien entendu. A 9 partout, la tension est à son comble. Et c’est Arnaud qui s’offre une balle de match. Très tôt dans l’échange, il tente une amortie de fond de court, qui vient toucher le haut de tin. Dommage, car son adversaire semblait très loin de la balle. Pour quelques centimètres, c’est raté. Malheureusement pour les GB, il n’y aura pas de 2ème chance : les 2 points suivants sont gagnés par Safran, qui nous rejoint donc au tour suivant.

On se dit déjà que les 2 matchs en 5 jeux risquent de laisser des traces dans les organismes de nos adversaires, d’autant que la demie se joue en milieu d’après-midi.

Baptiste démarre, face à Alexandre Breton, le 2D qui a joué Nathan le matin. Pas de quartier et 3/0 pour le gamin.

Je joue (enfin) mon 1er match du tournoi, contre Nicolas Nguyen, homonyme d’un joueur de Saint-Brieuc croisé plusieurs fois en régionale 1.

Et on peut dire que je mets un peu de temps à rentrer dans mon match. 6/0, je crois, pour mon adversaire. Mais ça finit par venir et je grappille petit à petit, pour finalement remporter le 1er jeu sur le score de 12/10. Le 2ème jeu est encore relativement serré, mais c’est mon adversaire qui égalise. Le 3ème jeu est en revanche à sens unique (11/4, je crois) et me voilà donc mené 2/1. Changement de raquette. Ça va mieux et j’égalise à 2 partout. Je paye finalement mon manque de rythme et perds au 5ème, contre un joueur solide, bon défenseur, mais contre qui il y avait largement la place pour gagner.

Pas grave, car Chris expédie une fois encore son match face au n°2 adverse, Jean-Guillaume Baylin, en 3 jeux rondement menés.

Nous voici donc en finale du championnat de France pour la 2ème fois consécutive.

Et ce sera, une fois encore, face à nos « meilleurs ennemis » du Crédit Agricole Lorraine, qui se défont en demie de l’équipe d’Auchan, malgré leur n°1 Christopher Votion (26ème au classement national !).

Dommage d’ailleurs que cette équipe d’Auchan n’ait pas été dans notre partie de tableau, car le match contre Baptiste aurait valu le détour.

Demi Finale contre Safran So Squash

3ème jour

Pas de surprise dans la compo du CA Lorraine, avec Robin Didelot (47ème français) en n°1, son père Jean-Christophe (3C) en n°3 et Gilles Petitjean (2B) intercalé entre les 2. Du solide, donc.

La rencontre débute par le match des n°2, entre Gilles et Christophe.

Nous avons eu l’occasion de jouer 2 fois contre cette équipe l’année dernière et Chris avait gagné ses 2 matchs. Même scénario ici : malgré une belle opposition et un score assez serré dans chaque jeu, notre maestro s’impose 3/0, s’offrant ainsi une perf à 2B et au public de superbes shots. Chris a joué un match sérieux, sans laisser beaucoup d’opportunités à son adversaire (juste une balle de jeu sauvée dans le 1er jeu) et ses volées et doubles-murs ont fait beaucoup de mal. Une belle défense également, qui lui a permis d’user son adversaire et de saisir le bon moment pour placer ses coups gagnants.

Un match qui s’est disputé dans un excellent état d’esprit, malgré l’enjeu. Les joueurs ont tout donné, mais avec une attitude super sympa. C’est à souligner et je tiens à remercier ici les 2 joueurs, car j’officiais en tant qu’arbitre sur ce match et ce fut un régal !

C’est alors à Baptiste que revient l’opportunité de nous faire décrocher le titre. Et il n’a pas raté l’occasion ! 3/0 encore, ne laissant aucune chance à Robin, qui s’est pourtant bien démené et a même proposé un jeu plus varié, selon moi, que lors de la finale de l’année dernière.

Et comme l’année dernière à Nancy, le match entre JC Didelot et moi compta pour du beurre (et comme l’année dernière à Nancy, je le perdis). Mais comme me le fit remarquer JC à la fin : y a que quand il y a pas d’enjeu qu’il gagne contre moi (remember Salzbourg). Pourvu que ça dure, mais faudra que je joue mieux que ça la prochaine fois.

Au final, on sort donc de cette compétition avec le sentiment du travail bien fait. Ce n’est pas la même euphorie qu’à Nancy (où c’était notre tout 1er titre) ou à Salzbourg (où le scénario et l’ambiance étaient complètement dingues), mais c’est toujours un grand plaisir. Sans doute aussi que la crise Covid y est pour quelque chose (le podium avec les masques restera, j’espère, une image circonscrite à l’année 2020).

Avec un protocole allégé, je n’ai pas pu remercier tous ceux qui nous ont permis de remporter ce nouveau titre.

Le podium : 1er Orange Cesson, 2eme Crédiat Agricole Lorraine, 3ème Safran So Squash

Alors je me rattrape ici :

Merci à l’AS Orange Cesson et à ses partenaires de nous permettre de participer à ces rencontres corpo ;

Merci à la Fédé d’avoir maintenu la compétition ;

Merci au club de Royan pour l’accueil juste parfait ;

Merci au juge-arbitre pour l’organisation au cordeau ;

Merci à tous les joueurs pour l’ambiance tout au long du WE ;

Merci à BMW Rennes, au Comité Départemental 35 et à la Ligue de Bretagne pour leur soutien ;

Merci aux Garçons Bouchers (c’est toujours un plaisir de partager ces moments avec vous, les gars) ;

Merci au Crédit Agricole Lorraine de nous offrir cette opposition qui me permet d’assister à 2 beaux matchs à chaque compétition en étant aux 1ères loges.

MERCI surtout à mes coéquipiers.

Avec Eric, on sent qu’on dispose d’un solide n°3 bis, même s’il n’a pas encore révélé tout son potentiel. Sa gentillesse fait qu’il s’intègre parfaitement à l’équipe. Il s’est même dévoué pour chaperonner les deux Garçons Bouchers qu’étaient bien lancés lors de la soirée burger au club le samedi soir. C’est dire son sens du dévouement…

Avec Chris, ça fait maintenant une demi-douzaine d’années qu’on joue ensemble et les années n’ont pas de prise sur lui. Comme les excellents vins qu’on partage lors de ces championnats (après les matchs, je vous rassure), j’ai même l’impression qu’il se bonifie. Chapeau, maestro !

Avec Baptiste, on ne sait pas trop où ça va s’arrêter. Il continue de progresser, et c’est normal vu son âge et son rythme d’entraînement, mais c’est à chaque fois plus impressionnant, pour moi qui n’ai pas tant que ça l’habitude de voir du squash de haut-niveau.

Et sur le plan humain, s’il a la fraîcheur et l’insolence de son âge (heureusement, on n’est pas trop de 3 à le recadrer, le gamin J), faut reconnaître que ça doit pas être si évident que ça de passer son temps avec des vieux comme nous et pourtant, il s’en sort très bien. Et puis il est toujours disponible pour coacher chacun de nous (ainsi que Piou Piou), nous donner des conseils de squash (toujours pertinents), répondre aux questions des uns et des autres, nous faire écouter sa musique de m…e et à l’arrivée, nous faire gagner des titres !

Salzburg 2019 – Jeux européens

3 joueuses et 16 joueurs de la section se sont déplacés du 26 au 30 juin 2019 à Salzburg pour les jeux européens entreprise.

6 équipes réparties comme ceci :

  • En hommes open : Equipe 1 (Baptiste, Christophe, Jérôme), Equipe 2 (Pierre, Gaël, Gilles)
  • En mixte open : Equipe 1 (Aurélia, Philippe, Eric, James), Equipe 2 (Mylena, Maxime, Vincent)
  • En hommes +40 ans : Xavier, David et Loic
  • En mixte +40 ans : Anne, Bruno, Olivier

Le résultat est historique, puisque 4 équipes ont atteint les demis finales. 2 ont échoués de justesse pour décrocher le bronze alors que 2 autres allaient décrocher l’or dans les deux catégories les plus relevées (hommes open et mixte open).

L’ambiance assez extraordinaire qui a régné dans le groupe durant le séjour a encore démontré le fait que le Squash, tout en étant un sport individuel, permet de générer de très fortes émotions en équipe !

Avec le son c’est encore mieux !

Salzburg 2019 – Compte rendu (Orange +40 MIXTE)

Une belle aventure d’équipe

L’équipe +40 ans Mixte formée par Anne, Olivier et Bruno avait l’honneur de représenter la France dans sa catégorie car seule représentante avec 8 équipes allemandes et autrichiennes.

La première journée nous a permis de découvrir notre Club très accessible depuis l’hôtel, environ 30 minutes. 4 terrains, un bar sympa et un petit restaurant à coté, l’idéal pour un tournoi !

Nous avons débuté le jeudi par une présentation des équipes et par deux matchs contre les équipes allemandes des villes de Kiel et Wuppertal, avec succès, 3 à 0 chaque match !

Toute l’équipe a donc très bien débuté les rencontres et pris du plaisir immédiatement. L’entrée dans le tournoi était donc parfaite pour une première journée avec des équipes très sympas malgré une chaleur terrible à chaque match !

La deuxième journée était celle de la fin des poules des demi-finales. Notre position de premier du classement nous assurerait une place en demi. Nous avons perdu notre dernier match de poule puis celui de la demi contre SG Stern Sindelfingen qui seront les vainqueurs en finale.

La dernière journée était celle de la 3ème place. Nous avons rencontré de nouveau l’équipe qui nous avait battu en poule (SG Stern Stuttgart). De même, malgré une belle victoire d’Olivier et un match très serré d’Anne, nous nous inclinons par 2 à 1.

Un peu déçu d’être resté au pied du podium, nous avons laissé très vite cette déception pour soutenir et fêter les victoires des autres équipes Orange !

Ce tournoi nous a permis de mieux nous connaître et d’apprécier les personnalités riches et variées qui composent la section Squash. Notre équipe était très soudée et nous avons réellement pris énormément de plaisir à jouer ensemble et à nous connaître mieux.

Merci pour ces beaux moments et cette organisation parfaite !

Bruno, Anne et Olivier.

Salzburg 2019 – Compte rendu (Orange 1 Open)

Après la victoire au championnat de France début juin, notre équipe « AS Orange Cesson 1 » arrivait gonflée à bloc à Salzbourg pour participer au tournoi Hommes Open, avec la même composition que pour le titre national, à savoir, par ordre décroissant de classement, de niveau et de volume capillaire : Baptiste, Christophe et Jérôme.

La composition des poules nous faisait éviter de rencontrer nos 2 supposés principaux adversaires : le Crédit Agricole Lorraine et les Suisses de Supermagnete.

Notre poule nous voit donc opposés à Airbus Staff Association, Thalès Valence et SG Stern Stuttgart (association sportive du groupe Mercedes Benz).

1er jour

Les 3 rencontres de poules sont programmées sur la journée.

Nous découvrons le club de Freilassing, situé en Allemagne, juste de l’autre côté de la frontière (à 10 minutes de train de Salzbourg).

Le club est très bien. Les courts sont nickels, les vestiaires confortables et le juge-arbitre qui nous accueille est souriant et parle parfaitement anglais (il s’agit d’Aqeel Rehman, joueur n°1 Autrichien et dans le top 120 mondial).

La 1ère rencontre nous oppose à Airbus Staff Association, l’une des équipes toulousaines du groupe aéronautique.

Les 3 matchs ne nous posent pas de difficultés particulières, contre des joueurs très sympas.

La 2nde rencontre, face à Thalès Valence, l’équipe de l’inénarrable Serge Parbaud, ne nous pose pas trop de problèmes non plus (3/0). Là encore, une équipe vraiment cool.

Nous sommes donc déjà qualifiés avant de rencontrer SG Stern. 1ère véritable rencontre internationale, donc, et victoire 3/0 là aussi, dans une ambiance toujours aussi conviviale (malgré notre insistance, nous avons d’ailleurs dû nous résoudre à les laisser payer la bière après le match, contrairement à la coutume qui veut que ce soit les gagnants qui régalent).

2ème jour

Notre quart de finale se joue contre l’équipe Toulouse Padel Club Ghosters.

Malgré les progrès impressionnants faits par leur n°1 (2ème à droite sur la photo) depuis qu’on l’avait croisé à Gand il y a 2 ans, pas vraiment de suspens sur cette rencontre.

Nouvelle victoire 3/0.

Les choses sérieuses peuvent donc commencer, avec les demi-finales.

Le Crédit Agricole Lorraine ayant curieusement perdu en poule contre Comitato Provinciale Casin Milano, ce sont ces derniers que nous affrontons (l’autre demi-finale opposant le Crédit Agricole à Supermagnete).

Ce n’est pas sans un certain plaisir que nous retrouvons cette équipe italienne : non pas que nous ayons d’affinités particulières, mais c’est elle qui nous avait prématurément (et injustement ?) éliminé à Riccione il y a 4 ans.

Même si leur compo a changé (seul un des joueurs de l’époque est toujours là), nous sommes donc avides de revanche !

Baptiste démarre. Leur n°1, grand gaillard pas très souriant mais jouant bien au squash, est rapidement dépassé. 11/1 dans le 1er jeu.

Notre ado se relâche dans le 2ème, un peu perturbé par les nombreuses demandes de décisions de son adversaire, mais il réussit quand même à boucler l’affaire en 2 jeux (11/9).

Christophe enchaîne contre Javier Lessona, le joueur qu’il avait rencontré (et battu) à Riccione.

On a déjà connu notre maestro plus saignant, mais là aussi, le match ne fait pas de pli : 2/0.

Nous sommes donc déjà qualifiés pour la finale lorsque j’affronte Brenno Zuccarello, le capitaine et le joueur le plus avenant de l’équipe italienne.

Le match est assez serré. Mon adversaire a une très bonne technique ; il joue un squash propre et est très efficace côté coup droit. En revanche, j’ai remarqué qu’il n’était pas hyper rapide. Je joue sérieux et, bien coaché par Baptiste, tente d’accélérer le rythme. Je l’emporte 2/1. Une victoire qui donne confiance pour la suite.

Pendant ce temps-là, nos camarades Lorrains réussissent à se défaire de SuperMagnete dans une rencontre de haut vol.

Ce sont donc eux que nous retrouverons demain, pour un remake de la finale des championnats de France.

C’est fini pour aujourd’hui. Un bon coucher tôt, en vue d’être frais et dispo pour ce gros match.

3ème jour

L’ordre des matchs 1-2-3 s’appliquant pour tout le tournoi, c’est Baptiste qui démarre cette finale.

En revanche, nouveauté par rapport aux tours précédents : nous jouons maintenant en 3 jeux gagnants.

Jamais à court d’idées innovantes, nos adversaires nous ont concocté une petite surprise en arrivant aux Jeux, puisque leur n°1 n’ayant pu se déplacer, ils ont dû trouver un 3ème joueur en dernière minute.

Et, heureux hasard, seul Romain Bouger, n°30 français, était disponible…

Heureusement, celui-ci est très sympa !

Pas grave, se dit-on, Baptiste progressant jour après jour, on le sent capable d’aller jouer à ce niveau-là.

Et c’est du reste ce qui se produit.

Il empoche le 1er jeu.

Chaque point est accroché, avec deux joueurs qui évitent à tout prix la faute directe. Un peu de marge sur les attaques, donc, mais quels jeux de défense !

Il reste que c’est un schéma de jeu qui convient plus à Romain qu’à Baptiste et le joueur du CA gagne donc les 2 jeux suivants.

Baptiste refuse néanmoins de lâcher prise, malgré la chaleur et la fatigue.

Il égalise à 2 partout.

Le dernier jeu est de tout beauté, bien que les 2 joueurs soient sur les rotules.

C’est Romain qui finit par l’emporter, 11/9, non sans que Baptiste ait sauvé 2 balles de matchs.

Notre gamin est éreinté et déçu. Il est allé puiser loin dans ses réserves.

On peut juste se demander s’il n’aurait pas eu intérêt à prendre un tout petit peu plus de risque en attaque.

Mais il n’a que 16 ans et il a prouvé qu’il valait maintenant ce niveau de jeu : 1ère série, Top30 national.

Il y a 6 mois, Romain le battait 3/1. Aujourd’hui, ça se joue à 2 points au 5ème jeu. La prochaine fois sera la bonne !

Christophe retrouve Gilles Petitjean, qu’il avait battu sans trop de difficultés il y a 3 semaines.

Et le même scénario se reproduit : notre maestro est patient et attend la faille avant de placer volée amortie ou double mur. Très peu de faute et un jeu précis, donc, ce qui lui permet de nous remettre à égalité 3/0.

Voilà, on y est…

Pour la 1ère fois du tournoi, je vais jouer le match décisif.

Mais je suis assez serein. Je sais que je peux le faire.

Comme au championnat de France, mon adversaire est Jean-Christophe Didelot.

JC a un jeu particulier. Une prise de raquette à plat, complètement improbable, en coup droit comme un revers. Une technique qu’on qualifiera donc d’original.

Et une envergure incroyable, qui lui confère de grosses capacités en défense. Contre lui, il faut parfois gagner le point deux fois plutôt qu’une.

L’ambiance est exceptionnelle : c’est le dernier match du tournoi et je dirais qu’il y a une centaine de personnes derrière la vitre. Une grosse majorité nous encourage, animée par un Chris en feu.

A cela, 2 explications selon moi : d’une part, le gros contingent de joueurs de l’AS Orange Cesson (16, précisément), renforcé par une bonne partie de notre équipe de badminton (merci à eux d’être venus nous supporter), et d’autre part, l’attrait de la nouveauté sans doute, qui malheureusement pour nos adversaires du jour, nous confèrent un léger capital sympathie supplémentaire.

Le match démarre. Il fait une chaleur à crever.

Baptiste me coache. Tactiquement, il m’a dit de mettre du rythme et du poids dans la balle. L’objectif est de dépasser mon adversaire sur son revers au fond du court. Vous me direz que c’est la tactique qui marche avec 90% des joueurs, mais il se trouve que j’aime bien jouer sur l’avant du court (intercepter en volée, abuser des amortis et des doubles-murs, tenter des coups gagnants foireux, etc.) ; bref, sur le plan tactique, j’ai un peu l’habitude de jouer n’importe comment et en tout cas sans tenir vraiment compte du jeu de mon adversaire. Je réussis cependant à me concentrer sur les consignes du gamin.

J’empoche ainsi le 1er jeu (plutôt serré, il me semble, mais j’ai oublié le score).

Les copains exultent quand je sors du court, mais je n’y prête pas attention. Je file avec Baptiste m’asseoir là où je pense être l’endroit le plus frais, juste à côté de la porte d’entrée du club, pendant que Chris continue de chauffer la salle. On est concentrés (« on est focus », comme disent les jeunes). Baptiste me dit qu’il faut continuer comme ça, rester sur le schéma de jeu qu’on a discuté.

Grâce à ça, je remporte également le 2ème jeu.

A chaque point gagné, j’entends les cris et les vuvuzelas, mais je m’interdis de (trop) regarder derrière la vitre (enfin… sauf un petit clin d’œil à Philou suite à un retour de service nick).

2/0, ça commence en tout cas à sentir bon.

Le club est une étuve, mais je me sens plutôt bien. Et surtout, j’ai l’impression que JC est plus fatigué que moi.

Le 3ème jeu est plus décousu. Je perds un peu en longueur de balle et j’ai un petit coup de mou en milieu de jeu. JC en profite pour réduire l’écart. 2/1.

Baptiste me rassure : « il est mort ; tu es au-dessus, techniquement et physiquement ; plus l’échange dure, plus tu as de chance de le gagner parce qu’il fait des fautes ».

Je rassemble les quelques forces qui traînent encore par là et j’y retourne.

Le 4ème jeu est très disputé. J’ai l’impression que le niveau technique n’est pas extra, mais on s’arrache sur toutes les balles. Aucun des deux ne veut lâcher.

On arrive à 9 partout.

Et là, 2 fautes directes de JC m’offrent le match.

Il était en effet sans doute plus fatigué que moi…

C’est de la folie !

A ce moment-là, je suis super ému et fier d’avoir répondu présent et apporté ce point décisif à mes 2 coéquipiers.

Comme je l’ai déjà dit, ils nous tirent vers le haut, donc pour une fois, c’est bien que ce soit moi qui ait fait gagner l’équipe.

La suite n’est que du plaisir : je me souviendrai longtemps de la joie de tous les squasheurs Orange, des sourires et des bravos de Daniel, Marie-Pierre, Sébastien, Olivier, Patrick, Michael et plein d’autres, de cette dame Allemande qui est venue m’embrasser comme du bon pain et m’offrir une bière juste à la fin de mon match, du respect dans le regard des gars de Supermagnete, de la vidéo selfie de Baptiste au moment de la remise des prix, etc.

Comme dit le gamin, on remet ça quand vous voulez !!

La bise à tous.

Jérôme

Salzburg 2019 – Compte rendu (Orange 2 Open)

On n’était là pour prendre du plaisir J !!!

Pour le tournoi masculin dans la catégorie –40 ans, il y avait deux équipes Orange, une qui avait vraiment ses chances et l’autre (nous) qui espérions faire de notre mieux.

Pour notre part, j’allais jouer en 1, Gaël en 2 et Gilles en 3. Une question me taraude, Gilles voulait-il se la couler douce ?

Il y avait 16 équipes réparties sur 4 groupes et quand on a vu que l’on tombait entre autre sur le Crédit Agricole Lorraine, finaliste du championnat France Corpo contre Orange 1, on s’est dit que ça allait être dur.

De notre côté pas de cri de guerre, pas de petits surnoms, juste une bonne petite tape au cul pour motiver J

Jour 1 :

Tous les matchs de poules étaient prévus le même jour.

9H : Premier match contre des italiens fort sympathiques, très ouverts, avenants, rien à redire. Non je plaisante, disons que je n’irai pas jusque-là J

Arrivé sur le terrain, mon adversaire du jour, le casque aux oreilles durant l’échauffement, ne m’a pas fait du tout de cadeau malgré son niveau largement supérieur au mien. Perdu 2/0, propre et net.

Le tour de Gaël ensuite, son adversaire ce coup-ci n’avait pas de casque mais un bandana, ça ne l’a pas empêché de perdre 2/0 tout pareil.

Et pour terminer, Gilles, notre meilleur atout, n’a pas fait mieux, lui aussi perdu 2/0

On m’a toujours dit lors de mes premiers tournois, que le gagnant devait payer un coup aux adversaires, apparemment ils n’ont pas la même tradition en Italie.

Bref c’est pas le match que l’on retiendra.

A noter l’effort fait par les italiens sur la photo pour sourire … ou se foutre de notre g…. mais ils le paieront cher fasse à notre équipe fanion !

12h : Deuxième match contre le Crédit Agricole Lorraine, on allait courir J

A vrai dire on y allait sans pression, juste le souhait de prendre du plaisir, et je pense que ça a été le cas pour nous trois.

Même si il y a eu quelques histoires de fraudes qui tournaient autour de cette équipe, ils ont été super cool.

Je commence le match contre un certain Romain Bouger ayant un bon petit niveau (30eme Français) !!! Comme pour le premier, il n’y a pas du tout appel , mais contrairement à mon précédent adversaire, il m’a fait jouer et ça j’ai adoré.

Bilan, perdu 2/0, exténué, mais hyper content du match.

Entre ensuite en piste Gaël, contre Gilles Petitjean, paraît qu’il est increvable. Et bien ça s’est vu, Gaël s’est bien battu mais a malheureusement perdu 2/0 sous une chaleur assez suffocante.

Ayant perdu nos deux premiers matchs, Gilles entre sur le terrain avec encore moins de pression. Tellement que : Libéréééé, délivrééééé, il ne se laissera pas faire, libérééé, délivréééé, il décrocha le premier jeux ♪ ♪ ♪

Finalement, contre son adversaire au jeux atypique, il n’arrivera pas à choper un deuxième jeu, perdu 2/1.

La seule photo dont on dispose du crédit agricole :

15h : Après un bon sandwich salami (les meilleurs de la région paraît-il) on joue notre dernier match de la journée contre des allemands fort sympathiques et qu’on recroisera plus tard dans la compétition.

C’était un peu notre finale pour pas terminer dernier de notre groupe.

C’est à mon tour et malheureusement je commence très mal en perdant le premier set. Mais mon adversaire étant quelque peu fatigué, comme il me le disait par la suite « no more energy », j’ai pu gagner les deux jeux suivants.

Gaël entre sur le court, mais n’arrivera pas à en sortir gagnant malgré un beau combat.

Pour terminer Gilles tomba contre un adversaire dans sa tranche d’âge (72 ans), mais étant quand même plus pimpant, il réussit assez facilement à l’emporter 2/0.

Bilan on termine 3eme de notre groupe, plutôt content.

Ces Allemands sont devenus nos nouveaux potes, on restera un bon bout de temps au bar à discuter avec eux J !!! Ils nous ont payé une tournée en retour de celle qu’on offrait. Une « tradition allemande » différente de la « tradition italienne » ! 😉

Jour 2 :

On se retrouve donc dans le tableau 9-16, on ne sait pas trop à quoi s’attendre concernant le niveau de nos futurs adversaires.

10h30 (une heure plus raisonnable) : on tombe contre une autre équipe allemande.

De mon côté j’arrive à l’emporter 2/0, merci aux nombreuses fautes de mon adversaire.

Ensuite Gaël réussit à gagner 2/0 assez facilement

Et pour finir Gilles s’est amusé avec son adversaire, mais à force de faire le malin il s’est quand même fait peur. Il arriva à se reprendre et gagner lui aussi 2/0.

Pour résumer ce match, je n’aurai que deux mots à dire : « nice shot » !!!!

13h30 : Thales Valence se présente à nous, mais manque de bol on joue en même temps qu’un autre gros match entre les numéros 1 de crédit agricole et Supermagnette qu’on aurait adoré voir !!

Après un premier jeu assez accroché, ou clairement je me suis épuisé, sur le deuxième je n’ai rien pu faire, résultat perdu 2/0.

Gaël ensuite n’arriva pas non plus à décrocher un jeu.

Gilles tomba contre le mec qui n’arrêtait pas de se faire chambrer par ses équipiers, bilan gagné 2/0

Malgré la belle victoire de Gilles, on ne peut donc plus espérer la 9ème place.

16h30 : Arrive le dernier match pour la place 11/12 et contre qui on retombe ? Nos potes Allemands de la phase de poule.

Je n’affronterai pas mon adversaire de la veille car autour de la bière il nous avoua qu’il s’était blessé la main quelques semaines plus tôt dans un concert un peu trop saoul. Ils sont bons ces Allemands quand même J

La fatigue se faisant ressentir c’était à mon tour d’avoir « no more energy », bilan perdu 2/1.

Mais heureusement mes deux autres coéquipiers ont assurés le job et gagnés leurs matchs respectifs.

Et BIM, on gagne notre finale, pour terminer 11ème, au moins on repart sur une victoire J

Jour 3 :

On peut résumer notre journée en quelques mots, boire des bières et encourager nos autres équipes d’Orange. Elle est pas belle la vie J

Pour terminer, Gaël et moi  avons été super content de participer à nos premiers jeux Européens et on peut vous dire que ça ne sera pas les derniers.

Merci Gilles pour tous tes conseils (d’ailleurs j’attends la session de prise raquette !!!)

Bref, merci à tout le monde pour les encouragements, le support, la bonne humeur. Ça donne des ailes, ça donne envie de continuer et s’entraîner encore plus !!!!

Cha la ba la ba la l’AS ORANGE ……

Salzburg 2019 – Compte-rendu (+40 hommes)

On n’était pas là pour rien nous non plus  !

Pour le tournoi masculin dans la catégorie + de 40 ans (composée de 18 équipes), loïc, david et moi (xavier) partons motivés mais sans grande prétention vu nos classements respectifs. L’objectif est de prendre du plaisir, tout en défendant chèrement sa peau et si possible gagner et dans le même temps soutenir l’autre équipe mixte + de 40 ans présente sur le même site Squashcenter Süd de Salzbourg.

Le jeudi 27 :

Nous commençons pour les matchs de poule par jouer contre une équipe de Munich: BSV Flughafen München GmbH 1. 

Deux des rencontres sont accrochées même si nous les perdons 2-1 ce qui fait au final une défaite 3-0. On n’est pas passé loin mais on se dit que « c’est pas fini: on peut garder espoir ».

En fin de journée, nous jouons notre deuxième match contre une équipe de Toulouse : Airbus Staff Association 3.

Il y a moins de suspense: nous perdons tous les trois 2-0. Les matchs sont restés cependant intéressants. On commence à se dire que cela va peut-être être difficile.

Le vendredi 28 :

Nous terminons la phase de poule avec une troisième rencontre contre une équipe d’Hambourg très sympathique: Signal Iduna Squash. 

Nous perdons tous les trois à nouveau: 2-0. Et là, c’est très clair : nous avons la confirmation qu’il sera difficile de gagner un match.

Nous passons du coup dans le tableau des places 9-16 du coup. Nous nous réconfortons au déjeuner dans un restaurant ombragé juste à coté du club de squash : un déjeuner fort plaisant avec l’autre équipe orange : l’équipe mixte + de 40 ans.

Nous jouons le match suivant contre une nouvelle équipe allemande: BSV STOCKO 1990.

De nouveau, les mêmes scores se répètent pour tous les trois: 2-0. Notre route s’arrête là: nous avons laissé passer notre chance de gagner un match lors de la première rencontre (sic).   Nous restons satisfaits de nos prestations car les résultats sont logiques au final avec des joueurs qui nous ont proposés cependant des échanges pas trop courts.

Le samedi 29 :

Nous avons du coup l’opportunité de soutenir nos quatre équipes de squash jouant pour des médailles. Je ne doute absolument pas qu’il y ait un peu de notre soutien dans les résultats obtenus mais on va les laisser vous conter leur parcours J.

Nous avons été content de participer à ces jeux européens à Salzbourg car l’ambiance était bonne aussi bien au niveau de la section de squash qu’au niveau des autres sections de l’AS Orange. Merci à tous ceux qui ont œuvrés pour la réussite de ce moment.

Loïc, David et Xavier.

Salzburg 2019 – Compte-rendu (Orange 1 – Mixte)

On n’était pas là pour rien !

Présentation de l’équipe et de la compétition :

L’équipe Mixte Orange 1 moins de 40 ans était composée de deux joueurs découvrant la compétition, « La Princesse » Eric et « Le Bulot » Aurélia accompagnés de 2 vieux briscards cinquantenaires  « Dory » James »  et « Bisounours » Philippe. Un  beau mélange d’expérience et de jeunesse ! le but pour les 3 garçons sera de jouer approximativement le même nombre de matches en évitant de solliciter le fessier jamesque.

Cette année, il y a 14 équipes, réparties en 4 groupes, dans cette catégorie qui est habituellement dominée par une équipe Allemande (dans le groupe A) qui gagne régulièrement les éditions et par les suisses de Supermagnete (dans le groupe B). Deux cadors à éviter ! Nous sommes positionnés dans le groupe C avec deux équipes Allemandes. Nous l’apprendrons durant la compétition, mais ces deux cadors ayant eu peur de nous jouer se sont rapidement désistés !

Notre équipe commence à se souder avec les bonnes idées d’Aurélia : trouver un cri de guerre et des surnoms à tout le monde. Ceux-ci  évolueront quelque peu sur la compétition…

James me lègue le rôle de capitaine. Cela ne sera que fictif puisque les décisions de composition d’équipe seront collégiales avec Aurélia en coach mental !

1er jour :

Un seul match de poule initialement prévu sur la journée à 15H. ce qui semblait bizarre… A l’arrivée du club, le planning devenait plus logique et nous jouerons nos deux matches de poule à 12H et 16H30. cela sera le seul hic de l’organisation autrichienne et du sympathique juge arbitre (joueur professionnel, classé autour du 90eme rang mondial et numéro 1 autrichien).

Après un premier contact d’échauffement avec les courts bouillants (36° à l’ombre le jeudi), Aurélia nous bascule en mode compétition et nous trouve notre cri de guerre qui ne sera ni en occitan, ni en breton mais un bon « on n’est pas là pour rien ». De quoi annoncer la couleur à nos adversaires et faire peur aux allemands qui ne comprennent pas le français !

12H : 1er match contre SG Stern Sindelfingen (qui est en fait Mercedes). Je n’ai toujours pas compris pourquoi les équipes allemandes ont un nom imprononçable et qui n’a pas de rapport avec leur entreprise…

La compo et ordre de matches  sera : Bisounours, Princesse et Bulot. (la fameuse BPB, ce qui ne veut rien dire…)

Je commence mon match contre mon adversaire Ferdinand, un allemand né en Estonie (ou un estonien qui vit en Allemagne), très sympa, avec qui j’allais pas mal échanger durant les 3 jours.

Le premier jeu est disputé, mon adversaire a une belle technique et remporte le 1er jeu 13/11. Avec le 2 jeux gagnants, cela ne me laisse plus beaucoup de marge et je me mets à accélérer les balles pour dominer largement ce jeu jusqu’à… ce qu’un truc me passe par la tête et que je le ralentisse à nouveau (attention ceci n’a rien à voir avec le vrai mode bisounours). Perte du jeu et du match à nouveau 13/11…

Je suis dépité car l’objectif de terminer 1er du groupe en prend un coup avec ce mauvais match de ma part.

Le capitaine de l’équipe adversaire, m’indiquant que sa joueuse qui joue en numéro 2 est un peu malade, me demande de jouer le match féminin avant.

Je sens la magouille et inflexible, j’accepte…

Aurélia est alors lancée dans le bain des jeux. Son adversaire Claudia a un beau touché, prend beaucoup de place au T. et intercepte à la volée toutes les balles qui passe à proximité.

Aurélia s’accroche bien en croisant plus ses balles afin d’éviter les interceptions. Cela marche et fini par remporter ce 1er jeu très accroché.

Malgré le coaching de Chris, le deuxième et 3ème jeu seront moins accrochés et Aurélia s’inclinera 2/1 sans avoir quoi que ce soit à se reprocher (ce n’est pas le cas de tout le monde, mea culpa!).

C’est alors à Eric de faire ses premiers pas dans la compét des jeux. Sans complexe, il joue une joueuse Corinna qui semble avoir un peu récupéré (mais pas à 100% quand on l’observera sur ces matches ensuite).

Eric  sauve l’honneur et gagnera 2/0. Victoire au combien importante puisque les 3 équipes de la poule seront à égalité si nous gagnons notre deuxième rencontre.

James sort alors la calculette magique qu’il est le seul à connaitre et annonce qu’une prochaine victoire 2/1 pourrait nous suffire si deux matches sont remportés par le score de 2/0.

J’annonce au capitaine de Mercedes qu’on se fera une revanche en finale. Il ne me croit pas…

16h30 : 2ème match contre BSG Commerzbank Squash Frankfurt (Encore un nom à la con puisque une banque qui ne fait pas de commerce…enfin…)

La compo est : Princesse, Dory et Bulot (cherchez pas, PDB ne veut rien dire non plus…)

Nous avions observé Juergen leur numéro 1 et Thomas leur numéro 2 sur leur premier match et cela n’allait pas être simple. Nous étions clairement dans le groupe le plus fort.

Un vrai cri de guerre lancé, Eric se battra sur toutes les balles pour gagner son match 2/1 à l’arrache mais quel match ! 13/11 dans le 3ème jeu et après avoir sauvé une balle de match. Une vrai guerrière cette princesse.

Nos adversaires font alors jouer contre James un joueur, Peter, beaucoup plus faible que leur vrai numéro 2. James gagnera facilement. 2/0.

Aurélia n’aura pas non plus de difficultés pour se défaire de son adversaire Simone pour gagner 2/0.

Nous voilà 1er du groupe : 1er objectif atteint pour avoir un quart de finale le plus facile possible.

2ème jour :

12H : Crédit Mutuel de Strasbourg 2 (quart de finale)

Compo : Bisounours, Princesse, Bulot.

L’équipe est très sympa. Je suis remonté à bloc et comme il fait moins chaud (32°…), j’ai une p… envie de jouer !

Après les premiers échanges de balles, l’équipe adverse est clairement en dessous. Je l’emporte contre Yann 2/0, Eric gagne contre Jean-Yves 2/0 et Aurélia gagne contre Aleksandra 2/0.

Nous pouvons aller encourager l’équipe 2 qui joue son quart et dont le vainqueur sera notre prochain adversaire.

16H30 : Orange Cesson 2 (1/2 finale)

Compo : Bisounours, Dory, Bulot

Après le chambrage classique de l’équipe 2, les regards noirs lancés, une tentative de corruption (en voulant nous payer des bières avant la rencontre)… Je gagne Maxime 2/0. James gagne Vincent 2/0 et Aurélia gagne Mylena 2/1.

nous l’emportons 3/0 avec tous les 3 du mode Bisounours (avec prix spécial pour Aurélia). Nous sommes en finale !

3ème jour : SG Stern Sindelfingen (finale) – Les même qu’au premier match !

Compo : Princesse, Dory, Bulot.

Nous retrouvons nos adversaires du 1er jour contre qui j’avais prédit une revanche. La concertation pour la composition d’ équipe de la veille et une préférence pour faire jouer Eric logique du fait de son physique supérieur au mien. Ceci afin de plus gêner son adversaire. Bon c’est vrai que 100% des joueurs de l’asso ont un physique supérieur au mien…

Le match d’Eric contre Ferdinand est épique et très serré. Le but est d’arriver à jouer rapidement mais son adversaire fait tout pour lever les balles et ralentir le jeu. Le fait que les matches de la finale se jouent en 3 jeux gagnants allait permettre à Eric de sortir gagnant de son duel non sans mal. Victoire 3/1. Et d’un ! La victoire des numéro 1 était très importante car il était clairement celui qui pouvait faire basculer la rencontre du bon côté.

James joue ensuite Corinna qui n’est plus malade et cela se voit ! toute balle accélérée en croisée revient contré en amortie. A part le 4ème jeu ou James sort de son match et le maitrise (ou presque).

Cela ira quand même au 5ème avec une victoire 3/2 ! On est champion !

Aurélia jouera, pour le plaisir, le dernier match contre l’adversaire qu’elle avait accroché. Aurélia s’incline 2/0 sans avoir réussi à appliquer la tactique à appliquer. Mais on s’en f…

La remise des prix est magique avec l’ambiance mise par tous les joueurs et joueuses de la section (toute la famille réunie pour chanter, c’est beau !)

Comme après toute victoire, place au discours de remerciements (un peu d’émotion m…)  :

  • Merci au Bulot pour son intégration dans la section et l’équipe. En plus de sa gentillesse, la toulouso-cessonnaise a apportée toute sa hargne de la gagne à tout le monde. Si cette équipe est reconduite dans deux ans, je lui lèguerai volontiers le rôle de capitaine.
  • Merci à la princesse pour sa volonté de ne jamais lâcher un point. Ceci a eu un rôle primordial dans la route vers cette médaille (sans cela on aurait pu terminer 3ème du groupe…). Je sais que je peux encore le battre de temps en temps mais cela ne sera pas le cas l’an prochain…
  • Merci à Dory d’être revenu en forme pour cette compétition. Cela fait plaisir que les anciens soient toujours là dans la famille pour accompagner les petits nouveaux… (hein Mylena !)
  • Merci au président de la section qui transforme la section en un truc de ouf. Les idées de Gilou pour toujours animer le groupe font que cela donne un résultat exceptionnel : on vient, on gagne et on se marre (et on n’a plus envie de se quitter..)
  • Merci à toute la famille (à toute la section) pour ses 4 jours de bonheur. Un vrai plaisir, on a mis le feu à la cérémonie et montré à tous qu’on est dans une belle boite !

Article écrit par Bisounours.

Ils l’avaient annoncé ; ils l’ont fait !!

Le compte-rendu de Jérôme :

OK, on se l’était dit en petit comité.

Mais voilà, quelques jours avant la compétition, Christophe avait vendu la mèche au journaliste de la Fédération Française de Squash : la section squash de l’AS Orange Cesson partait du 7 au 10/06 à Nancy participer aux championnat de France inter-entreprises avec l’ambition de décrocher le titre (http://www.ffsquash.com/fr/actualites-squash/2183-championnat-de-france-entreprises-en-passant-par-la-lorraine.html).

L’équipe, composée de Baptiste Bouin (n°1 de l’équipe, malgré son jeune âge – 16 ans), Christophe Bouin (n°2) et moi-même (n°3 et capitaine) se devait donc de tenir son rang, maintenant que nous étions sortis du bois.

Les infos qui commençaient à circuler sur internet dans les jours précédant la compétition confirmaient du reste ce statut de favori, puisque nous semblions positionnés en tête de série n°2 du tournoi, compte tenu du classement des joueurs qui composent l’équipe (2A pour Baptiste, 2B pour Chris et 3D pour moi).

J-1

Après un trajet en train sans encombre, nous arrivons à Nancy vendredi en milieu de journée, les 26 équipes masculines (+ 6 féminines) étant convoquées le soir au club pour l’enregistrement.

L’appartement réservé par les Garçons Bouchers, nos rivaux habituels (et néanmoins amis) sur le championnat de Bretagne, pour tous nous loger s’avère très confortable et parfaitement situé, en plein centre-ville, tout près de la place Stanislas.

Un petit tour au supermarché pour les courses du WE (dans l’est, on vit Auchan !) et nous filons découvrir le club.

Notre statut de tête de série 2 est confirmé et nous apprenons par la même occasion que nous sommes dispensés du 1er tour. Nous en profitons pour taper quelques balles (sans les louper).

Notre 1er match est alors programmé au samedi 17h, contre le vainqueur de la rencontre entre Thalès Sophia et CCSC (derrière lequel se cache en fait un regroupement EDF/Engie).

La coutume instaurée par les Garçons Bouchers voulant que chacun apporte une ou deux bouteilles de bon vin, nous finissons la journée en dégustant un grand cru de Bourgogne (fin et délicieux) et un Côtes-de-Bourg exceptionnel (Roc de Cambes) ; des quilles issues de superbes fûts et fournies par les dentistes ; ils ont fait fort !

1er jour

Les festivités démarrent avec la rencontre face à CCSC.

L’ordre des matchs tiré au sort pour ce 1er jour est 2/3/1.

C’est donc Christophe qui lance notre compétition, face à Mathieu Laussinotte, classé 4B. Deux séries d’écart, qui se voient sur le terrain, même si notre maestro doit s’appliquer pour l’emporter proprement 3/0.

J’enchaîne avec un match contre Christophe Levée (4D), qui me donne beaucoup de fil à retordre. Un grand gaillard, au jeu certes un peu brouillon mais dynamique. Cet entrain me gêne et j’ai du mal à prendre mes marques sur le court. Je réussis finalement à gagner, 3/2 après avoir été mené 2/1. Ouf !

Baptiste boucle la rencontre, 3/0 face à Fabien Pruvost, malgré la belle combativité de ce dernier.

Très bonne atmosphère sur cette rencontre, avec des gars bien sympas.

Pour la soirée, nous accueillons dans notre grand appart’ les équipes d’Air Liquide et de Safran (+ un peu de BNP Paribas pour couronner le tout) pour une pizza party.

Les dentistes sont en grande forme, ayant laissé leurs ambitions sportives sur le parquet de leur 1ère rencontre, perdue contre Safran justement. Ils joueront donc le lendemain pour les places 9 à 16.

Il faut dire qu’ils avaient dû enregistrer le forfait de leur n°1 (Arnaud), blessé une semaine avant la compétition : assis dans un transat, une chute lui a brisé la patte (enfin… le doigt plutôt).

2ème jour

C’est dimanche. N’étant pas fous de la messe, nous filons plutôt au club pour affronter les enseignants du Puy-de-Dôme pour les quarts-de-finale.

Ordre des matchs pour cette 2ème journée : 1/3/2.

Baptiste gagne sans souci son match contre David Dupuy (3/0), en faisant durer les échanges contre un joueur qui court partout (il est bien élevé, ce petit).

Je suis ensuite opposé à Richard Perbet, un bon 4A. Le match est très agréable (à jouer, en tout cas…) et relativement accroché. Ma raquette, qui paraissait bien taquine la veille, est mieux réglée et je l’emporte 3/1.

Christophe termine le boulot, 3/0 contre Michel Fournet-Fayard (3B), qui n’est pas un ancien président de la FFF.

Là encore, des gars très biens (qui continueront d’ailleurs à nous encourager pendant tout le reste du WE) et d’autant plus méritants que leur employeur ne prend aucun frais en charge pour leur participation à ces championnats (pas même le coût de l’inscription). Dur dur, l’Education Nationale.

2ème rencontre le dimanche soir, pour une demi-finale qui s’annonce plus serrée, face à Labo Furst.

Pour la petite histoire, c’est l’équipe qui avait empêché l’asso de décrocher son 1er podium en nous battant en demi-finale, à Royan en 2011.

Un petit parfum de revanche, donc, même si Christophe est le seul rescapé de notre côté.

Leur composition semble à prendre au sérieux, avec en n°1 un ancien n°27 français (maintenant classé 3A, mais encore relativement jeune). J’en profite pour rappeler qu’on peut considérer qu’on est jeune jusqu’à au moins 47 ans (pour cette année).

En n°2 et 3, ils alignent respectivement Benjamin et Thierry Furst, fils et père, tous deux anciens 2ème série.

Baptiste nous montre parfaitement la voie, en se débarrassant de Thomas Pilard (3/0), qui, s’il a encore de beaux restes, manque de rythme pour suivre celui imposé par notre n°1.

C’est ensuite à mon tour, face à Thierry Furst (le père, donc). J’essaye de jouer au plus finaud et je me fais surprendre dans le 1er jeu par ce joueur pas hyper mobile, mais avec un beau coup de raquette.

Baptiste m’explique la tactique à suivre : « y a pas de tactique : t’envoies des brins. A gauche, à droite ; en parallèle, en croisé. T’envoies des brins tout le temps »).

OK, j’essaye…

Et bien entendu, ça marche.

3/1 pour moi et on est en finale !!

Sérieux comme il est, Christophe s’applique quand même à gagner son match 3/0. Son adversaire est un bon joueur, mais le maestro a la main chaude !

La soirée se termine au restaurant du club. Nous n’étions pas pressés pour dîner, après cette 1ère qualification pour une finale de championnat de France, mais les grillades au feu de bois furent délicieuses !

3ème jour

Jour de finale !

Celle-ci est programmée à 13h, face au Crédit Agricole Lorraine, comme prévu.

Depuis le début du weekend, on sent nos adversaires à peu près sûrs d’arriver en finale, mais pas du tout confiants sur l’issue de celle-ci.

L’ordre des matchs est annoncé : ce sera 1/2/3.

Si tout se passe bien, mes 2 gars vont donc boucler l’affaire avant même que je rentre sur le court.

Sur le papier, c’est pas gagné : Baptiste n’est classé que 4 places devant son adversaire (Robin Didelot, assimilé n°49) et Christophe et moi sommes derrière nos adversaires respectifs.

Mais on sait que Baptiste a plus de rythme que Robin et que Christophe a la main chaude en ce moment (ah bon ? je l’ai déjà dit ?).

C’est peut-être en fait le match des n°3 qui offre le plus d’incertitudes, puisque que Jean-Christophe et moi ne nous sommes jamais joués.

Baptiste démarre.

Le 1er jeu est serré, mais il l’emporte 11/9.

A la pause, Baptiste annonce : « c’est bon, j’ai compris ; je sais comment je dois le jouer, maintenant ».

L’effet ne se fait pas attendre. 11/4 pour le gamin.

Mais il se relâche un peu trop  dans le 2ème. Robin en profite et réduit l’écart (6/11).

Baptiste semble s’être laissé embarqué sur un faux rythme dans ce jeu. Je lui dis de lâcher ses coups.

Ça n’a peut-être rien à voir, mais le 4ème jeu est rapidement expédié, avec un Robin qui commence à fatiguer et un Baptiste qui lâche davantage ses coups (si si, je vous jure). 11/2 et 1er match pour Orange !

Christophe et Gilles Petitjean se connaissent bien.

Ils se sont notamment affrontés lors d’un match épique en demi-finale de ces mêmes championnats, à Rennes en 2016.

Christophe avait alors dû plier en 5 jeux, mais après avoir eu 2 balles de matchs, si mes souvenirs sont bons.

Au classement, ils sont très proches (n°86 pour Gilles ; n°104 pour Chris).

Sur le terrain, aussi, surtout dans le 1er jeu, remporté 11/9 par Gilles.

Pourtant, on reste serein. On sent que Chris peut mieux faire (il a la main chaude, en ce moment) et que Gilles semble moins affûté que lui.

Gilles continue quand même à le gêner avec ses doubles murs d’attaque.

Mais Chris est de plus en plus vigilant et pose progressivement son jeu en soignant ses longueurs. Les échanges s’allongent un peu et le match est toujours serré.

Gilles finit par faire quelques erreurs en fin de jeu. 11/7 pour Chris.

Le 3ème jeu démarre comme le précédent s’était terminé : avec Gilles qui baisse un peu de pied et Chris qui accélère.

Blamm ! 11/2 pour le maestro.

On n’est plus qu’à un jeu du titre !!

La partie reprend. Gilles prend les 2 premiers points, mais Chris aligne une série de volées gagnantes. 5/2, puis 7/3 sur une faute directe de Gilles. Le jeu se tend, émaillé de quelques erreurs, mais Chris conserve son avantage 9/5, puis 10/6. La 1ère balle de match sera la bonne.

ON EST CHAMPIONS DE FRANCE !!!

On est contents. Mais pas si euphoriques que ça.

C’est qu’on le sentait un peu venir, quand même…

Pour la forme, on décide de jouer quand même le 3ème match avec JC Didelot, mais en 2 jeux gagnants.

C’est pas que la motivation soit énorme, mais je me verrais bien aller chercher une petite perf à 3B.

Le 1er jeu est à mon avantage. Je pose bien mes balles devant et JC n’y est pas. 11/3.

Et puis la fatigue commence à se faire sentir. 11/5 pour JC.

Les échanges raccourcissent, le score reste serré dans le 3ème (5/6, 7/9), mais c’est finalement JC qui l’emporte 11/8.

Tant pis pour ma perf, mais c’est rien du tout à côté du titre !

Il faut souligner le super état d’esprit de toutes les équipes tout au long du WE. Pas entendu le moindre éclat de voix, ni entre joueurs, ni avec l’arbitrage.

Et en 1er lieu un coup de chapeau au Crédit Agricole Lorraine, qui jouait sur ses terres et devait donc l’avoir mauvaise de laisser filer ce 10ème titre (en 12 ans !), mais qui se sont montrés hyper-réglos et beaux perdants (bon, on cherche toujours Robin pour lui payer un coup, mais je crois qu’il avait d’autres chats à fouetter que de rester avec des « vieux »).

En tout cas, c’est toujours un plaisir de jouer contre eux.

La remise des prix est ensuite l’occasion de remercier mes 2 partenaires pour tout ce qu’ils nous apportent : on a clairement changé de braquet quand Chris est arrivé dans l’équipe ; on vient de franchir un nouveau cap avec l’intégration de Baptiste.

Et derrière, ça pousse avec le coming-back de James, l’arrivée d’Eric, Philou toujours là pour sortir ses nicks dès qu’il le peut (cherchez pas, y a pas de contrepèterie), le retour (peut-être ? un jour ?) des triathlètes, Loïc C en pleine progression ; plus tout ce qu’on sait pas encore.

Moi je trouve qu’elle est sympa, cette section squash d’Orange Cesson !